-Allo.-

-Télé-

J'aurais voulu que la télé n'existe pas, ça aurait été plus facile. 

Tu m'as dmandé pourquoi je ne publiais plus sur mon blog, puis si j'écrivais encore. J'ai trouvé des excuses auxquelles on a pas accordées ni l'une ni l'autre de justifications correctes. J'ai trouvé des excuses comme tout le monde le fait; sur le temps qui manque, sur l'inspiration qui vient pas, sur la non-envie d'écrire, la fatigue pis toute pis toute. Je t'ai dis que l'inspiration naissait mieux quand ça allait mal, que c'était pour ça, pis que là, ça allait mieux faque j'avais pu besoin de vomir des mots-maux.

C'était pas vrai. Je mentais tout haut sans faire exprès, mais je me suis entendue pis je savais que fallait que j'y repense. Penser... encore. Faque comme beaucoup, j'allume la télé. Ça déjoue les pensées, ça fait diversion. Diversion; divertir, j'ai pas cherché l'origine du verbe par contre. J'aurais voulu que la télé n'existe pas pour qu'on se centre mieux pis surtout plus souvent, tout le monde. J'aurais voulu que la télé n'existe pas, comme ça, les familles auraient peut-être plus jouer ensemble. J'aurais voulu que la télé n'existe pas, parce que c'est trop gros dans une pièce, que c'est tout noir et que ça gâche un home staging d'amour. J'aurais envie que la télé n'existe pas, parce que ça donne trop d'accès, que les films sont rendus ordinaires, pis que ça coupe des élans de passions. 

J'aurais voulu que ma télé n'existe pas, mais j'voudrais pas m'en débarrasser pasque c'est pratique (pis l'fun) pareil malgré toute. Entre autres, pasque le combo bonbons cheaps-popcorn-liqueur du cinéma c'est rendu que ça coûte un bras ou deux. Faque j'mets des couvertures douces et colorées dessus quand l'écran noir me challenge trop. En plus, mon meilleur ami avait rit quand y'avait vu ça un soir. On a sûrement connecté mieux ce soir-là. 

Love, A.